mardi 7 janvier 2014

Adieu Oncle Phil...

Tout trentenaire a regardé le Prince de Bel Air, et la disparition de James Avery ne peut que me renvoyer à l'époque du collège (aïe, le coup de vieux !) lorsqu'après une dure journée de cours, je pouvais me détendre devant cette série qui a marqué toute une génération.
Le Prince de Bel Air était avant tout un ensemble de caractères bien marqués comme souvent dans une sitcom. Un cousin qui vient d'un quartier difficile en la personne de Will, un Carlton pour moi indissociable de Tom Jones (impossible que j'entende It's not unusual sans avoir l'image en tête de Carlton en train de danser, du grand art), une Hilary tellement enfant gâtée qu'elle était un sketch à elle toute seule, et la petite Ashley qui a grandi avec la série. Il faut ajouter à cela des parents très bien incarnés, même si Vivian Banks fut interprétée par 2 actrices, Phil qui était bien sur un personnage important avec son double rôle de père et de juge, et que dire du superbe Jeffrey, un maître d'hôtel qui me rappelle celui d'Une nounou d'enfer ! Pour compléter le tableau, il ne faut bien sur pas oublier Jazz, l'ami de Will qui se fait régulièrement jeter dehors (et ce n'est pas une expression !) par Phil.
Evidemment, Le Prince de Bel Air n'a pas révolutionné la télévision. C'est une sitcom qui est restée plutôt « bon enfant » tout au long de ses 6 saisons, la drogue, la maladie, la pauvreté... sont parfois abordés, mais rien de révolutionnaire dans le traitement. Ce qui fit bien sur le succès de la série, c'est son héros : un tout jeune Will Smith qui trouve ici un terrain de jeu formidable pour faire ses preuves.
Mais il faut bien le dire, ses camarades étaient tout aussi bons que lui, et on ne peut nier le talent de James Avery qui sut tout au long des épisodes jouer un oncle tour à tour sévère, compréhensif, un brin sadique parfois mais aussi paternel. Sans l'oncle Phil, le Prince de Bel Air n'aurait pas été le même. Une page se tourne pour tous ceux qui chantonnaient le générique en attendant de découvrir les péripéties de la famille Banks, et encore un bout d'adolescence qui s'envole...

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